L’Etat, c’est le crime organisé. Et c’est pourquoi son appareil de terreur en forme le noyau dur, l’Etat dans l’Etat, avec au centre de ce dispositif gigogne, les services secrets de renseignement et d’action. Rien de plus naturel. Il faut pour régner des yeux, des oreilles et des mains. Le souverain des âges héroïques s’appuie sur le comitatus, le groupe de ses partisans armés, ses compagnons, ses comtes, diront les chansons de geste. Sa garde rapprochée, si l’on veut. Mi-comité, mi-commando, quoiqu’il n’y ait pas de filiation entre les trois termes. Le comité, c’est un anglicisme pour "commission" (mettre ensemble). Exemple : KGB, Comité pour la sécurité de l’Etat. Le commando, c’est un lusitanisme, pour le "groupe de combat" auquel on commande un coup de main.

Dans ces pages, on examine ce que tout ennemi de l’Etat, citoyen, contestataire, révolutionnaire, doit savoir de la répression à l’ère de la Défense Opérationnelle du Territoire (DOT), des doctrines de "sécurité nationale" et de "guerre contre-révolutionnaire", et de la recherche-développement appliquée à la détection, traçabilité, élimination des dissidents.

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Lire aussi :
 L’invention de la "théorie du complot", ou les aveux de la sociologie libérale
 L’invention du « sécuritaire », ou la liquidation de la gauche militante
 L’invention du contrôle, ou les complots du pouvoir
 Le Pancraticon, ou l’invention de la société de contrainte

Ces textes sont réunis dans Terreur et possession. Enquête sur la police des populations à l’ère technologique (L’Echappée, 2008, voir ici . )