La vie dans les restes

par Yannick Blanc

Il paraît que les textes ici réunis – La vie dans les restes, Et moi je hurle avec les loups, Dans l’homme tout est bon (homo homini porcus) – résonnent entre eux et aux oreilles des lecteurs. C’est du moins ce qu’ont dit certains, suggérant leur publication en recueil. Contrairement à ce que leurs titres laisseraient croire, il ne s’agit ni d’épitaphes ni d’actes de reddition à la Machine. Non que l’on prétende « se battre », comme tant de bavards de comités – tout au plus se débattre afin de ne pas mériter la fosse qui nous engloutit.
Qu’avons-nous donc à sauver, sinon notre deuil incu- rable, la mémoire à vif de ce qui fut et ne sera plus jamais. Car ce monde était beau, savez-vous ? C’était même son nom, mundus, avant que les volontés de puissance n’en fassent l’immonde où nous enfonçons.

Il est bon que le passé ne passe pas.
Il est ignoble de « faire son deuil ».
Survivant dans les restes, sans doute devons-nous sauver les restes. La sauvegarde des restes comme pratique d’un deuil irrémédiable, voilà ce qui devrait être sauvé ; et de ces restes peut-être, quelque chose pourrait renaître qui mériterait le nom de vie. Une autre vie, La vita nuova.

Parmi d’autres livres sous son nom ou sous un autre, Yannick Blanc a publié Les Esperados. Une histoire des années 1970, suivi de Le troupeau par les cornes (L’Echappée, 2011) et Enquête sur la mort de Gilgamesh (Le Félin, 1991).

Service compris, 2023
ISBN 9791094229927
200 p.
15 €

De la technocratie (la classe puissante à l’ère technologique)

par Marius Blouin

Jamais la classe technocratique, ses représentants et ses partis, de la gauche à la droite, n’avaient été si dénoncés qu’aujourd’hui. Jamais, non plus, n’avaient-ils parus si visiblement comme les agents et dirigeants, despotiques et destructeurs, de la Machinerie générale ; acharnés au remplacement des vivants dans un monde vivant par des machins dans un monde-machine.
Nous devons donc – nous, simples humains – connaître notre ennemi comme nous-mêmes, afin de le combattre, à défaut de le vaincre. C’est à quoi ce livre entend contribuer.

Divers noms ont été mis à l’essai depuis 200 ans pour désigner la classe puissante à l’ère technologique ; bureaucratie, intelligentsia, « capitalistes du savoir », spécialistes, experts, directeurs, managers, organisateurs, « bourgeois salariés », « petits-bourgeois intellectuels », ITC (ingénieurs, techniciens, cadres), « technostructure », « couches » ou « classes moyennes », etc.
Celui de « Technocratie », forgé en 1919 par William Henry Smyth, s’est imposé comme le seul juste. Les textes ici réunis balisent la formation et l’ascension de cette classe, longtemps masquée par le duel entre prolétariat industriel et finance capitaliste.

A l’échelle historique, la rationalité de la puissance l’emporte sur toute autre. Loin de se réduire à une caste de ronds-de-cuir au service de l’Etat et du Capital, acharnés à réglementer la fabrication de nos fromages, la technocratie se définit comme la classe de la puissance et de la volonté de puissance, afin d’agir sur le monde matériel ; et d’accroître sans cesse cette puissance en mobilisant les moyens propres à l’ère technologique.

Marius Blouin publie ses enquêtes depuis l’an 2000 à l’enseigne de Pièces et main d’œuvre. Non pas en spécialiste de la technologie, mais en généraliste de la politique, à l’époque où la technologie est devenue la poursuite de la politique par d’autres moyens.

Service compris,
ISBN 9791094229941
500 pages
25 €

Le règne machinal (La crise sanitaire et au-delà)

Par Pièces et main d’oeuvre

Tous nos augures s’accordent ; nous aurions changé d’époque lors de l’année du Virus. Philosophes, sociologues, économistes, journalistes, experts et technocrates de tous rangs, tous ne parlent que d’accélération, d’innovation, voire de mutation, un mot que nous avons nous-mêmes mis en circulation. La question dès lors est de savoir ce qui a muté à l’occasion de cette « crise sanitaire », et pour devenir quoi.

Voici quinze mois que nous enquêtons là-dessus comme nous l’avons fait depuis deux décennies sur d’autres symptômes et « maladies de civilisation », produits fatals de la société industrielle et de l’organisation scientifique du monde. Ce que nous avons vu à l’œuvre à cette occasion, face à la « machinerie générale » (Marx), c’est l’enquête générale. Jamais nous n’avions eu autant d’échanges, directs et indirects, ni un tel sentiment de camaraderie avec d’autres enquêteurs, en France et ailleurs, scientifiques ou sauvages, fouillant un même objet avec minutie et pugnacité. Notre enquête perpétuelle a profité de ces apports autant que de nos propres efforts. La voici pour contribuer à l’intelligence de ce qui vient et de ce que nous vivons depuis l’hiver 2019.

Service compris, septembre 2021
ISBN 9791094229972
252 pages
19 €

Alertez les bébés ! Objections aux progrès de l’eugénisme et de l’artificialisation de l’espèce humaine

Par Pièces et main d’oeuvre

L’année 2021 verra l’approbation légale par le parlement français, d’un coup de force élargissant à toutes les femmes, fertiles ou stériles, l’accès à la fécondation in labo, prise en charge par une équipe médicale et la sécurité sociale (en attendant les couples d’hommes et les hommes seuls). La même loi autorisera la création d’embryons transgéniques, chimériques, et de gamètes artificiels.
Après avoir ouvert la voie, depuis 1978, à la reproduction artificielle de l’humain, le progrès scientifique l’ouvre aujourd’hui à l’amélioration du produit et à l’EGM, l’enfant génétiquement modifié, grâce au tri, aux manipulations et à l’édition génétiques.
Derrière les bons sentiments, les chantages à « l’égalité » et le « droit au désir d’enfant », c’est l’eugénisme qui poursuit depuis plus d’un siècle ses projets de « race supérieure », d’élimination de toute reproduction naturelle et sexuée, afin d’imposer l’expertise des biocrates et le darwinisme technologique.

Les êtres vivants ne sont pas des machines. On ne les fabrique pas, ils naissent. Ils ne fonctionnent pas, ils vivent.
On ne peut être « écologiste », défenseur du vivant libre, sans être anti-industriel.
On ne peut être anti-industriel sans combattre toute artificialisation de la production infantile.
Ceux qui parlent de radicalité et de défense du vivant sans se référer explicitement à la nature, sans comprendre ce qu’il peut y avoir de subversif dans la naissance et le refus de l’enfant-machine, ceux-là ont un avorton dans la bouche.

Service compris, décembre 2020
ISBN 9791094229989
152 pages
12 €

Il faut vivre contre son temps (Entretiens avec Article XI, Bibliothèque(s), CQFD, La Décroissance, Entreprises Rhône-Alpes, Ekintza Zuzena, L’Humanité, Le Monde, Ragemag, Réfractions, Silence, Slate, La Spirale, Tous est à nous, Valeurs vertes)

Par Pièces et main d’oeuvre.

Nous n’établissons pas ici de principes. Nous disons ce que nous avons fait et non pas ce que nous ferons lors de circonstances futures et en raison de considérations nouvelles. Nous publions ce recueil d’entretiens pour qu’un lecteur curieux de la critique des technologies sache ce que nous avons vraiment dit. Comme une introduction à la quinzaine de livres que nous avons écrits avec nos amis, aux Editions de L’Echappée, et au Monde à l’Envers. Mais un lecteur, c’est déjà un ami. Comment atteindre avec des mots, désormais, ces masses qui n’ont plus de mots, privées de langage par des décennies de destruction scolaire et de divertissement industriel ?

Service compris, 2014
ISBN 979-10-94229-00-2
214 p.
7 €

L’Enfer Vert (Un projet pavé de bonnes intentions)

Suivi de Critique de la planification écologique.

Par TomJo.

Tandis que la technocratie verdit, la verdure se technocratise. Le constat officiel de l’effondrement écologique et social proclamé à tous les échelons de l’autorité, du local au global, accélère la fusion entre la classe experte (scientifiques, ingénieurs, techniciens) et la politique écologiste (associations, partis, appareils). Fusion d’autant plus naturelle que nombre d’écotechniciens incarnent ce double visage, à la fois Bac+5, csp+, cadres urbains du public ou du privé, et voraces prétendants à la direction de ce Green New Deal, de ce capitalisme reverdi dont ils représentent l’ultime chance.
Ce qui est décrit ici, à partir du cas de Lille Métropole, c’est l’ascension et l’extrémisme de l’écolo-technocratie, des années 1970 à nos jours. Destruction et artificialisation des derniers lambeaux de nature, construction de gigantesques infrastructures, police électronique et informatique via les puces RFID.

Tomjo, rédacteur au journal lillois La Brique et animateur du site Hors-sol, n’était pas né quand les plus lucides critiques de l’écologie politique nous mettaient en garde contre ce techno-fascisme vert, dont il décrit aujourd’hui l’avènement.

Editions l’Echappée, 2013
ISBN 978-29158307-3-6
160 p.
9 €

Sous le soleil de l’innovation, rien que du nouveau !

Par Pièces et main d’oeuvre.

Suivi de Innovation scientifreak : la biologie de synthèse.

Ce que chacun doit savoir sur la perpétuelle expansion et régénérescence du capitalisme.

Tout le monde le crie ; de L’Usine nouvelle au Monde diplomatique ! De la bourse du travail à la Chambre de commerce et d’industrie ! De l’école de management à la Maison de la Nature, en passant – oh oui, surtout - en passant par la Mairie, le Conseil général, la Région, le Ministère, l’Université, l’Europe, la boîte ! – « Sans l’innovation, on est foutu ! » L’innovation ou la mort ! L’innovation partout, par tous, pour tous, tout le temps !

Sous le soleil de l’innovation :
 Une histoire du capitalisme à l’infini.
 Une histoire de l’accélération technologique.
 Une histoire industrielle et militaire et militaro-industrielle ; une histoire du complexe scientifico-militaro-industriel.
 Une histoire de la liaison recherche-industrie-politique.
 Une histoire du pouvoir –politique- toujours et avant tout !
 Une histoire historique !

Avec des personnages inoubliables, des décors somptueux, des paysages grandioses, de l’action, des guerres, du sang, du sentiment, des rebondissements !

Attention ! Ceci est une histoire vraie, tirée de faits et de personnages réels ! Toute coïncidence avec des évènements, des personnes, des situations ayant réellement existé ne peut donc être l’effet du hasard : c’est vrai !
Attention ! Cette histoire présente des scènes politiquement explicites susceptibles de choquer la sensibilité progressiste, notamment de personnes d’obédience libérale ou communiste, de gauche ou de droite, patronale ou salariale, syndicale, associative et même quelques autres. Nous déclinons toute responsabilité pour les crises de stupeur indignée et de fureur stupéfaite.

Ceux qui écrivent à l’enseigne de Pièces et Main d’œuvre, depuis dix ans et dix livres, n’ont pas d’autre but que de rendre la tyrannie technologique plus tyrannique encore, en l’imposant à la conscience ; et la honte prométhéenne, plus honteuse encore, en matraquant sa publicité.

Editions l’Echappée, parution 15 février 2013
ISBN 978-29158306-9-9
208 p.
12 €

Le soleil en face (Rapport sur les calamités de l’industrie solaire et des prétendues énergies alternatives)

Par Frédéric Gaillard.

Depuis le « choc pétrolier » de 1973, et plus encore depuis les catastrophes de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011), les énergumènes qui nous gouvernent sont à la recherche d’ « énergies alternatives » : géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc. Mais le véritable Graal de cette quête d’un combustible inépuisable et à vil prix reste l’énergie solaire qui, sauf imprévu, nous alimente pour encore 4,5 milliards d’années.

L’énergie c’est le « power » dit l’anglais qui confond les deux notions dans le même mot. Sur toute la planète, dans tous ses laboratoires, le complexe scientifico-industriel s’est lancé dans une course éperdue aux technologies solaires les plus puissantes, les plus rentables, les plus complexes, les plus centralisées, les plus destructrices. En France, c’est le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA-EA) qui mène cette course avec ses rejetons et partenaires. Et voilà comment les pillards de pétrole et d’uranium fossiles s’accaparent maintenant le soleil. C’est dire que les rêves d’énergie solaire artisanale et individuelle, à la mode de L’an 01 et des premiers numéros de La gueule ouverte sont déjà cuits. Le soleil ne brillera pas pour tout le monde.

Après les sacrifiés à l’idole nucléaire voici ceux du nouveau culte solaire : expropriés des « terres rares », des terres agricoles, des steppes et déserts réquisitionnés pour les centrales solaires, victimes des ravages environnementaux – chimiques notamment-, de cette nouvelle industrie. Les cobayes du laboratoire planétaire, eux, devront toujours leur énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.

Frédéric Gaillard est un semi-urbain trentenaire qui peine toujours à trier ses déchets depuis son dernier ouvrage, en collaboration avec Pièces et main d’œuvre : L’Industrie de la contrainte (L’Echappée, 2011).

Editions L’Echappée, 2012
ISBN 978-29158306-5-1
157 p.
11 €

Les Esperados (Une histoire des années 1970)

Suivi de Le troupeau par les cornes - Autoportrait d’une époque en jeune homme

Par Yannick Blanc.

Quand Pierrot arriva à Rochebesse ce soir-là, il venait de braquer une banque et d’abattre trois personnes dont un flic. Lui-même n’était plus qu’un cadavre ambulant, de la viande pour la guillotine. En moins de trois heures, il était devenu « le tueur fou de l’Ardèche », comme diraient les journaux, et la terreur bloquait son cerveau sur les scènes de ce cauchemar…

Vivre sa vie. Retour à la terre. En communauté. Aller jusqu’au bout.
Ce fut l’année du pic, du paroxysme, la plus sinistre, la plus terrible depuis dix ans. Ce fut l’année de l’explosion finale. L’année des punks, de Malville, des autonomes ; l’année du P38 et de « la bande à Baader », des assassinats de Tramoni et de Hans Martin Schleyer, des attentats en Italie et des babes au Larzac. Ce fut l’année 77 : l’année de Pierre Conty et des « tueurs fous de l’Ardèche ».

Ce livre est une histoire vraie ; c’est-à-dire qu’il s’appuie sur un an d’enquête et cent cinquante témoignages. Voici la dérisoire épopée d’une poignée de soixante-huitards, cas particulier d’un désastre général.

Yannick Blanc a tout fait comme tout le monde, et il n’a pas dépareillé le lot de ses semblables. Parmi ses autres livres : Ouvrez pour moi le ciel ! (ed. Noël Blandin), et Enquête sur la mort de Gilgamesh (ed. Le Félin).

Editions L’Echappée, octobre 2011
ISBN 978-29158306-1-3
299 p.
14 €

L’industrie de la contrainte

Par Pièces et main d’oeuvre et Frédéric Gaillard.

EPUISE

IBM, Thales, Clinatec : un filet global de capteurs électroniques, des outils informatiques pour traiter des myriades de données, un laboratoire pour « nous mettre des nanos dans la tête ».

Nous entrons dans la société de contrainte. Au-delà de ce que la loi, les normes sociales et la force brute ont toujours imposé ou interdit aux sans-pouvoir, des innovations issues de l’informatique et des statistiques, des nano et neurotechnologies, des super-calculateurs et de l’imagerie médicale, permettent bientôt la possession et le pilotage de l’homme-machine dans le monde-machine. La gestion de flux et stocks d’objets au lieu de la perpétuelle répression des sujets : macro-pilotage d’ensemble et micro-pilotage individuel. Voilà ce que montre ce livre à travers des cas concrets et leurs effets voulus autant qu’inéluctables. De ces exemples d’un mouvement général, il ressort : que la possession est l’état de ceux que gouverne une puissance étrangère (neuroélectronique), qui les prive de leur libre-arbitre et en fait l’instrument de sa volonté ; que la guerre est une violence destinée à contraindre autrui à faire nos volontés ; que la technologie est la continuation de la guerre, c’est-à-dire de la politique, par d’autres moyens ; que l’innovation accélère sans fin le progrès de la tyrannie technologique. Que nul ne peut s’opposer à l’ordre établi ni au cours des choses, sans d’abord s’opposer à l’accélération technologique.

Ceux qui écrivent à l’enseigne de Pièces et main d’œuvre considèrent la technologie comme le fait majeur du capitalisme contemporain, de l’économie planétaire unifiée. Ils ont publié à l’Echappée A la recherche du nouvel ennemi. 2001-2025 : rudiments d’histoire contemporaine ; Aujourd’hui le nanomonde. Nanotechnologies : un projet de société totalitaire ; Terreur et possession. Enquête sur la police des populations à l’ère technologique.

Frédéric Gaillard est un semi-urbain trentenaire qui peine à trier ses déchets.

Editions L’Echappée, octobre 2011
ISBN 978-29158306-2-0
126 p.
9 €

Techno, le son de la technopole

Par Pièces et main d’oeuvre.

Technopoles, habitat des nouvelles élites, ingénieurs, techniciens, chercheurs ; parcs des nouvelles technologies, robotique, biotech, informatique. Partout, depuis les années 1980, prolifèrent les colonies de la cyberville globale, postes avancés du techno-monde unifié. A cette époque triomphale de l’histoire du machinisme, et à ces hommes-machines si bien de leur temps, il fallait nécessairement une bande-son, expression et célébration de cette fierté machinale, du besoin de donner la cadence et d’y régler leurs organismes, et peut-être de celui de s’éclater, se défoncer, se déchirer, afin de fuir dans la possession leur mécanique condition post-moderne. Sans blague. Entre techno-musique et technopole, il y a bien davantage qu’un préfixe.

Editions L’Echappée, 2011
ISBN 978-29158303-3-0
94 p.
8 €

A la recherche du nouvel ennemi (2001-2025 : rudiments d’histoire contemporaine)

Par Pièces et main d’oeuvre.

C’est un lieu commun que dans toute société, l’ordre repose sur le sacrifice de moutons noirs, brebis galeuses et boucs émissaires, désignés à l’unanimité violente des sociétaires. D’où l’intérêt de connaître le nouvel ennemi de la Sécurité globale, cible des stratèges de la Rand Corporation et des "livres blancs" du gouvernement.

Après l’"écoterrorisme", ennemi à peu près imaginaire, produit du FBI et de l’écrivaste Jean-Christophe Rufin (Le parfum d’Adam) ; après le "bioterrorisme", ennemi bien réel issu des laboratoires de l’Etat – comme démontré par l’affaire de l’"anthrax" en 2001 – voici le mauvais Terrien.
Réfractaire au "Green New Deal", aux "écotechnologies" ; nanotechnologies, géo-ingénierie, nucléaire et informatisation de la "planète intelligente", cyberville globale où chacun se plie aux règles de la survie technifiée. Sauf à devenir le nouvel ennemi de l’"humanité élargie" : post-humains, transhumains, cyborgs, "Successeurs", "hommes bioniques", "augmentés" et autres "Singularités", qu’on nous assigne désormais comme notre futur inéluctable et désirable.

Huit ans après, le fin mot de la "World War on Terrorism". Ce qu’elle a permis. Ce qui a changé. Ce qui a été perdu sans retour. Et l’avènement de l’Ordre Vert dans un monde en contraction où s’effrondrent les frontières entre local et global, intérieur et extérieur, temps de paix et temps de guerre.

Editions L’Echappée, 2009
ISBN 978-2915830-32-3
213 p.
13 €

Un siècle de progrès sans merci (Histoire, physique et XXe siècle)

Par Jean Druon.

EPUISE

Connaissez-vous h ou la constante de Planck ? À moins d’être physicien, il y a fort à parier que non. Introduite en 1899, elle a pourtant influé sur les récentes péripéties de la vie sur Terre plus qu’aucun autre événement scientifique, politique ou économique. Ce livre part du postulat qu’il est impossible de comprendre l’histoire contemporaine sans prendre en compte le développement des connaissances rationnelles et des idéologies qui accompagnent ces progrès. L’histoire du XXe siècle est ici retracée à partir de la découverte par les physiciens berlinois de cette quatrième constante universelle, qui va modifier notre représentation du monde et devenir l’une des principales clés de la domination techno-scientifique : le XXe siècle comme on ne l’avait encore jamais raconté.

Soudain, grâce à cette clé universelle, tout s’explique. Tout, du moins, des soubassements et déterminations matérielles de l’époque contemporaine. Mais que reste-t-il du facteur humain face au Progrès sans merci et que pèsent toutes les histoires restées silencieuses ?

Ancien ingénieur, Jean Druon s’attache à documenter ce qui arrive. Il a notamment réalisé la version film de "Un siècle de Progrès sans merci", ainsi que "Alerte à Babylone" et dernièrement "Ici et là, quelques choses de notre histoire".

Editions L’Echappée, 2009
ISBN 978-2915830-27-9
188 p.
12 €

RFID : la police totale (Puces intelligentes et mouchardage électronique)

Par Pièces et main d’oeuvre.

Peu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent les codes-barres, avant d’envahir tous les objets de consommation, les animaux, les titres de transport et d’identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d’êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n’infesteraient pas nos vies.
Bientôt il sera criminel d’extraire de son corps sa puce d’identité.

 Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

Editions L’Echappée, 2008 (nouvelle édition en 2011)
ISBN 978-2915830-26-2
80 P.
6 €

***

"RFID : la police totale", le film

Au sens premier depuis le XIIIe siècle, la police est le gouvernement de la cité - gestion et discipline, exercice du pouvoir politique - avant de désigner l’organisation rationnelle de l’ordre public.

Subterfuge & Pièces et Main d’oeuvre présentent

Un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l’avènement de la société de contrainte.

DVD : 5 €

Aujourd’hui le nanomonde (Enquête sur la police des populations à l’ère technologique)

Par Pièces et main d’oeuvre.

Toutes les puissances high tech sont lancées dans la course aux nanotechnologies. L’objet de celles-ci est la manipulation de la matière, inerte et vivante, aux niveaux les plus élémentaires de l’infiniment petit - atome, molécule, cellule, gène, neurone, bit - afin de produire de nouveaux matériaux, de nouvelles sources d’énergie et de nouveaux procédés industriels.
Des centaines d’applications des nanotechnologies servent déjà dans les domaines marchands, policiers et militaires, tandis que dans les laboratoires, les chercheurs travaillent d’arrache-pied à leurs projets d’eugénisme et d’artificialisation : l’homme-machine dans le monde-machine.
Les nanomaîtres (scientifiques, politiques, industriels et militaires) prétendent à un pouvoir démiurgique et irréversible sur un monde remodelé à leur guise : le Nanomonde totalitaire de la société de contrainte.

Editions L’Echappée, 2008
ISBN 978-2915830-25-5
424 p.
15 €

Terreur et possession (Enquête sur la police des populations à l’ère technologique)

Par Pièces et main d’oeuvre.

En 1921, Victor Serge écrit qu’ « il n’est pas de force au monde qui puisse endiguer le flot révolutionnaire quand il monte, et que toutes les polices, quels que soient leur machiavélisme, leurs sciences et leurs crimes, sont à peu près impuissantes… »

- Voire. Mais quand l’Histoire pour l’essentiel, est devenue l’histoire des sciences et techniques, la moindre des choses est d’examiner en quoi celles-ci affectent les anciennes vérités. C’est ce que l’on tente ici en cinq généalogies qui remontent et démontent l’enchaînement de nos désastres. Inventions de la Théorie du complot, du sécuritaire, du contrôle , de la possession technologique, via dispositifs et implants corporels, afin de nous priver de notre libre arbitre au sens le plus physique et matériel, et d’aboutir à « La Société de contrainte » ou techno-totalitarisme.

« L’homme est périssable. Il se peut ; mais périssons en résistant, et si le néant nous est réservé, ne faisons pas que ce soit une justice. » Sénancour.

Editions L’Echappée, 2008
ISBN 978-2915830-16-3
332 p.
14 €

Le téléphone portable, gadget de destruction massive

Par Pièces et main d’oeuvre.

EPUISE

C’est le plus foudroyant développement technologique de l’Histoire. En dix ans le téléphone portable a colonisé nos vies, avec l’active participation du public, et pour le bénéfice de l’industrie. Il n’est pas exclu que sa possession devienne obligatoire pour survivre à Technopolis.

Journalistes, sociologues, blablologues peuvent recycler les poncifs des Mythologies de Barthes, mais nulle chose des années soixante n’avait atteint ce statut d’objet à tout faire, à tout vivre.

Ce déferlement signe la victoire du marketing technologique contre les évidences. Non seulement les ravages – écologiques, sanitaires, sociaux, psychologiques – du portable sont niés, mais peu s’imaginent exister sans ce gadget.

A l’échelle planétaire (déchets électroniques, massacres de populations et d’espèces menacées), nationale (surveillance, technification des rapports sociaux, bombardement publicitaire), locale (pollutions, pillage des ressources et des fonds publics) et individuelle (addiction, santé, autisme social) : découvrons le fléau absolu qu’est le portable.

Editions L’Echappée, 2008
ISBN 978-2915830-17-0
96 p.
7 €

Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme

par Pièces et main d’oeuvre

Frères humains, sœurs humaines, vous avez entendu parler du transhumanisme et des transhumanistes ; d’une mystérieuse menace, groupe fanatique, société de savants et d’industriels dont l’activisme impérieux et l’objectif affiché consistent à liquider l’espèce humaine pour lui substituer l’espèce supérieure, « augmentée », des hommes-machines. Une espèce résultant de l’automachination par ingénierie génétique et hybridation électro-mécanique.
Vous avez entendu l’ultimatum cynique et provocant de ce chercheur en cybernétique : « Il y aura des gens implantés, hybridés, et ceux-ci domineront le monde. Les autres qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles au pré. » Et encore, « ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur. »
Nous sommes les chimpanzés du futur et nous vous appelons à la résistance contre ce néo-nazisme surgi des laboratoires.

Les animaux politiques qui écrivent à l’enseigne de Pièces et main d’œuvre combattent le transhumanisme depuis une quinzaine d’années. Ils ont déjà publié nombre de livres sur des sujets voisins, Terreur et Possession, Aujourd’hui le Nanomonde, L’Industrie de la contrainte, etc.

Service compris, septembre 2017
ISBN – 979-10-94229-99-6
348 p.
20 €