Toujours en librairie : Notre Bibliothèque Verte, volume 3, par Renaud Garcia.


Nous voici enfin arrivés à Marseille en 2025, au moment actuel de son histoire industrielle. Une histoire de réseaux issue du projet des saint-simoniens et qui, de Marseille au monde, voit le port méditerranéen se transformer maintenant en tête de réseau numérique.
Cette mutation de notre cité globale, motorisée par l’« innovation » perpétuelle, revêt les formes d’une monstruosité toujours accrue, aux divers sens du terme. Par la laideur, le gigantisme et l’épouvante de cette métamorphose qui atteint des proportions mythologiques. Monstruosité d’un rivage antique saccagé en 50 ans par les câbles et les tuyaux, broyé par les raffineries, les aciéries et les data centers, comme par des pieuvres et des serpents géants.
Les térabits que sont censés débiter ces usines et pipelines à données, relèvent d’ailleurs du grec τέρας qui signifie monstre. Un Téra (T), correspond dans le système international d’unités à mille milliards de bits (1012). Quant au bit, l’unité de base du système d’information… mais lisez plus bas.

On trouvera dans cette histoire ici rapportée de la façon la plus claire et concrète que l’on a pu, des faits et des idées qui ne manqueront pas de surprendre. Mais à quoi bon enquêter, sinon pour avoir une vue toujours meilleure de ce qui est advenu et continue sans cesse d’advenir.

En prime et en annexe, nous reproduisons un article publié en juin 1972 par nos prédécesseurs anti-industriels, dans Survivre et Vivre, « La croissance d’un monstre : Fos. Capitale sidérurgique du marché commun » (Jean Maillé).

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