L’invention du « sécuritaire »

Ou la liquidation de la gauche militante

samedi 21 avril 2007 par Pièces et main d’œuvre

Savez-vous de quand date le mot « sécuritaire » ? Le terme est apparu en 1983, nous dit le dictionnaire, pour qualifier une tendance « à privilégier les problèmes de sécurité publique ». Sans doute parce qu’en ces mêmes années 1980, voire un peu avant, apparut cette même tendance « à privilégier les problèmes de sécurité publique ».
Savez-vous de quand date Vigipirate ? Le projet SAFARI ? La Commission Nationale Informatique et Liberté (CNIL) ?
Dans cette livraison, on décortique les Années Giscard, le « Libéralisme avancé », la trajectoire gauchiste, l’implosion autonome, et surtout la fameuse loi « Sécurité et Liberté » (juin 1980), qui acte notre entrée dans la « société sécuritaire ».
« La sécurité est la première des libertés ». Continuité de l’Etat : tous nos gouvernements depuis n’ont fait que développer cette formule de Peyrefitte qui trouve aujourd’hui son application dans la prolifération de la police techno-scientifique. L’invention du « sécuritaire » fut bel et bien un patient complot de plusieurs décennies pour liquider les résistances populaires et restaurer la société la plus féroce, la plus disciplinaire que ce pays ait connue depuis la fin du XIXe siècle.

Après "L’invention de la théorie du complot", cette livraison constitue la deuxième d’une série sur la gestion policière des sociétés à l’ère technologique, publiée dans Terreur et possession. Enquête sur la police des populations à l’ère technologique (L’Echappée, 2008, voir ici . )

(pour lire le texte intégral, cliquer sur les icônes ci-dessous).

Lire aussi :
 L’invention de la "théorie du complot", ou les aveux de la sociologie libérale
 L’invention du contrôle, ou les complots du pouvoir
 Le Comitatus, ou l’invention de la Terreur
 Le Pancraticon, ou l’invention de la société de contrainte


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