e 31 mai dernier, lors d’une réunion publique contre Minatec et les nanotechnologies, à Grenoble, une chercheuse du LETI s’était demandé comment lâcher son emploi quand on a la "chance" d’avoir un poste au CEA et que sa conscience vous fait des reproches.
Quelqu’un dans l’assistance lui demanda ce qu’on pouvait faire pour l’aider, et un jeune thésard proposa un système de parrainage pour chercheurs déserteurs.

Bien entendu on PEUT quitter le CEA. On peut créer sa start up en bénéficiant de subventions et du soutien juridique et commercial du service valorisation du CEA. Beaucoup de chercheurs ont ainsi fait fortune (cf Soitec) ; au pire les empotés peuvent devenir maire de Grenoble après dépôt de bilan (cf Destot et Corys).

L’ami dont nous publions aujourd’hui le témoignage a préféré rejoindre les humains et montre un exemple à ceux qui, comme cette scientifique du LETI, cherchent encore l’issue de secours.
L’auteur de ce texte est ouvert à toute discussion ; il suffit de pousser la porte de sa cantine, "Les Bas Côtés", au 59 rue Nicolas Chorier (38 000 Grenoble).

Pour ceux qui décidément ne veulent ni ne peuvent quitter le CEA, il leur reste la possibilité d’informer le public des malfaisances de leur institution.
Mais quel bizarre entêtement quand on considère la tristesse et la mesquinerie du quotidien dans les laboratoires du CEA (et sans doute des autres centres de recherche), telles qu’elles se révèlent à la lecture de ce témoignage.

De quoi décourager toutes les vocations "scientifiques".

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