mardi 17 octobre 2006 par Pièces et main d’œuvre
Deux cycles de pseudo débats montés par l’officine Vivagora à Paris et Grenoble. Deux expositions, dont une du CCSTI de Grenoble. Deux conférences citoyennes à Paris. Un débat parlementaire organisé par André Vallini, président du Conseil général de l’Isère. Une pluie de rapports : du Comité de la prévention et de la précaution, du Conseil d’analyse stratégique, du Comité d’éthique du CNRS.
Il n’y a pas de fumée sans feu : le déferlement de "recommandations" sur les nanotechnologies révèle la portée des critiques et la crainte des nanomaîtres d’un "effet OGM".
Dans cette livraison, Pièces et Main d’Oeuvre révèle en avant-première le résultat de la "conférence citoyenne" convoquée à Paris par les industriels ("Entreprises Pour l’Environnement") pour légitimer leurs projets mortifères.
Nous savons qu’il n’y a rien à attendre de ces "processus participatifs", mais il faut reconnaître que les commanditaires de cette conférence citoyenne ont particulièrement soigné leur manipulation, de leur propre aveu, en dissimulant aux quinze ingénus tirés au sort toutes les données éthiques, policières et militaires des nanotechnologies.
Découvrez les dessous de l’opération.
Les journalistes qui rendront compte de ces "recommandations citoyennes" après leur dévoilement officiel le 21 octobre, ne pourront en ignorer les ressorts. La revue de presse des jours suivants nous dira s’ils en ont tenu compte.
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