Nous sommes souvent conviés à des réunions-débats organisés par des « cafés citoyens », des librairies, salons du livre, ciné-clubs et autres groupes politiques, syndicaux ou associatifs. On le sait peu mais partout en France, une myriade de lieux et de comités animent une réflexion et une discussion perpétuelles sur l’état des choses et les moyens d’y remédier.
Chacune de ces rencontres offre un caractère particulier. Certaines durent tard dans la nuit, avec des échanges denses et nourris. D’autres revêtent plutôt un caractère d’initiation pour ceux qui y participent.

L’ami qui nous a invités à Mirepoix le 18 juillet dernier a eu l’idée de transcrire les propos tenus ce soir-là, en plein air, sous la halle du village (merci Georges). L’intérêt de cette transcription, brute mais fidèle (avec des notes de transcription utiles et discrètes), c’est de permettre aux participants de revenir sur ce qui s’est dit, d’y réfléchir, de creuser par eux-mêmes et avec ceux qui n’étaient pas là. Chaque débat de ce type devrait donner lieu à une transcription semblable et circuler à l’intérieur du groupe organisateur et de groupe à groupe, afin de stimuler la discussion et d’élever le niveau de conscience collective. Cela se faisait au XIXe siècle dans le mouvement ouvrier, où les réunions donnaient lieu à une circulation de comptes-rendus.
Puisse cet exemple être suivi lors des innombrables réunions-débats à venir. Cela aidera les intervenants à ne pas se répéter et les auditeurs à les pousser plus avant dans leurs exposés.

(Pour lire la transcription, ouvrir le document ci-dessous.)