On a croisé Tristan à Florac, dans les Cévennes, lors d’une journée de débats consacrés aux ravages conjoints du postmodernisme et de l’accélération technologique. On verra, à la lecture du texte qu’il nous a adressé, qu’il ne se borne pas à conduire son car durant la journée ; c’est un individu complet : le soir, il se livre à la critique sociale. Il y a de quoi faire. Autrefois, c’était les enfants qui chantaient en chœur « Plus vite, chauffeur !… Plus vite, chauffeur !... Plus vite ! » Aujourd’hui, c’est le « système », sous les auspices du numérique qui, à travers ses multiples moyens et mouchards, rend ce travail infernal, comme tant d’autres. Plus de pression, plus de contrôle, moins d’autonomie.

Pour lire le témoignage de Tristan, ouvrir le document ci-dessous.)