Quand ils ne font pas de communication, à la Fête de la Science ou aux conférences du CCSTI, les chercheurs aussi peuvent faire preuve de franchise. Parmi le courrier que nous recevons, voici trois témoignages pas forcément représentatifs de la mentalité moyenne des scientifiques, mais qui nous éclairent sur l’esprit et les conditions de la recherche dans les labos grenoblois :

Le premier a choisi le pseudonyme significatif de Bill Patrick, et nous met en garde contre ses collègues et lui-même.
Le deuxième enseigne à l’INPG et nous informe avec une naïveté confondante de la banalité du lien recherche-armée.
Nous avons interrogé le troisième, un déserteur, pour recueillir ses souvenirs désabusés de son passage au CEA-Léti.

Si d’autres chercheurs souhaitent apporter leur témoignage critique, cette adresse leur est ouverte. Nous publierons les meilleures lettres.