Il existe en France un organisme officiel nommé "Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale" - IHEDN ; lequel contribue, depuis 1949 et la guerre d’Indochine, à l’élaboration et à la mise en oeuvre de la "guerre contre-révolutionnaire" : quadrillage et maillage de la société, de la population, du territoire ; maintien du despotisme étatico-économique ; répression de l’ennemi intérieur. Les émeutiers de la Villeneuve, par exemple, ou cet ingénieur du CERN coupable d’intelligence avec Al Qaida au Maghreb Islamique.

Dans la zone de défense Rhône-Alpes-Auvergne, comme dans les cinq autres de France, les conciliabules de l’IHEDN rassemblent l’élite du techno-gratin : cadres, ingénieurs, décideurs du CEA, de Trixell/Thales, STMicroelectronics, l’INPG ou Grenoble Ecole de Management, afin de répandre "la culture de l’esprit de défense", et de livrer "la bataille technologique" contre "l’insécurité".
Chris Dupoux, le directeur du Stade des Alpes, y vient partager son expertise du contrôle des foules et des moyens techno-sécuritaires (RFID, vidéosurveillance, biométrie). Cependant qu’à sa manière paterne, insidieuse, inlassable, Le Daubé livre "la bataille des idées" et assure "le rayonnement des Chasseurs alpins", l’une des troupes de combat les plus employées, de la guerre du Rif à celle d’Afghanistan. A l’école, on "approfondit l’enseignement de la défense", afin de "répondre aux besoins de recrutement des Armées". Dans les labos de recherche, les entreprises, les administrations, des "correspondants défense" mouchardent leurs collègues et veillent aux intérêts de l’armée.

Voici la revue de détail, par notre ami Sylvain Jorioz, de la dernière session de l’IHEDN en Rhône-Alpes, ainsi que de quelques éléments locaux du complexe militaro-industriel.

Et nos compliments au général Wattecamps, notre nouveau commandant de la 27e brigade d’infanterie de montagne, tout juste nommé.

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