C’est la rentrée.
Bob Destot revient de la Silicon Valley (la vraie), où il a tenté de faire oublier les 1,8 millions d’euros versés par les collectivités locales pour attirer Hewlett Packard en Isère. Comme s’il n’avait pas voulu, lui et ses collègues, faire de "l’Y grenoblois", une technopole de compétitivité etc.
Comme si cette "compétitivité" n’entraînait pas de périodiques vagues de licenciements, délocalisations, absorptions, fermetures - bref le jeu normal de l’économie, "licenciements boursiers" compris -. Drôle d’ingénieur-maire, ce Bob Destot qui fait mine de découvrir les règles du jeu. Nous n’avons pas de jérémiades à répandre sur les troubles de croissance de Hewlett-Packard, STMicroelectronics, Schneider, de toutes ces entreprises qui ayant empoché l’argent public, se vouent au saccage et à la technification de la cuvette grenobloise. Nous avons trop à faire le bilan social, écologique et sanitaire de leurs malfaisances.