Voici le témoignage d’un "doctorat" (sic) en informatique, à l’INRIA, sur la misère dans le milieu de la recherche. Non pas la misère matérielle : on sait que l’université et l’industrie entretiennent leur mercenariat scientifique dans une médiocrité passable.

Misère intellectuelle, morale, sociale, d’une activité mécanique, absurde, privée d’autre fin que son propre accroissement, et caractérisée par l’isolement, le rétrécissement, la mesquinerie, les gaspillages. "J’ai découvert la tête des gens dans le bureau d’en face au bout d’environ six mois."

Ce qu’il y a de plus scientifique dans l’expérience de ce doctorant, finalement, ce n’est pas sa recherche sur les "écrans bleus", mais sa lecture de Jacques Ellul, l’analyste critique de la société technologique, dont il vérifie les thèses, une par une, dans le quotidien de son laboratoire.

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