Dans une livraison précédente, nous avions démonté la fabrication de l’« écoterrorisme », ennemi à peu près imaginaire, par le FBI, l’écrivain barbouze Jean-Christophe Rufin, auteur de Le Parfum d’Adam, et Le Monde, sous la signature d’Isabelle Mandraud.
(Voir http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=183)

Nous traitons aujourd’hui du « bioterrorisme », un ennemi bien réel et d’une toute autre ampleur que la galéjade « écoterroriste » ; mais un ennemi qui n’est pas celui qu’on croit. C’est qu’à l’exception de la contamination à la salmonelle d’un bar à salades de l’Oregon, par la secte des Rajneeshee – sans aucun mort -, les milliers de victimes de la guerre biologique ont été empoisonnés par les spécialistes des armées de l’Etat : ceux-là même qui nous alertent contre le « bioterrorisme ».

Mieux. Les envois de lettres empoisonnées à l’ « anthrax », aux Etats-Unis, en 2001, amalgamés aux attentats du 11 septembre, ont servi à un déchaînement sécuritaire, législatif et techno-scientifique, dont ont profité tous les Etats, et tous les appareils militaro-scientifiques de la planète. Or les autorités américaines savaient dés octobre 2001, et leurs pareilles étrangères, dés novembre, que la souche de charbon utilisée pour ces envois provenait du laboratoire militaire de Fort Detrick, dans le Maryland. Le dernier suspect officiel dans cette affaire, le Dr Bruce Ivins, chercheur à Fort Detrick, s’est opportunément suicidé en juillet 2008, clôturant du même coup, la très nonchalante enquête du FBI.

Sept ans plus tard, le fin mot de la « guerre au bioterrorisme ». Ce qu’elle a permis. Ce qui a changé. Ce qui a été perdu sans retour. L’Histoire telle qu’on nous la concocte au Service de Santé des Armées et au laboratoire P4 Biomérieux de Lyon.

Ne manquez pas notre prochaine livraison consacrée à la recherche du nouvel ennemi : cette fois, c’est bien de vous qu’on parle.

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