Le 5 novembre, un lecteur commun du Monde Libertaire et de Pièces et Main d’Oeuvre nous signalait la publication dans l’hebdomadaire de la Fédération anarchiste "d’un article très défavorable sur PMO" dans l’édition du 30 octobre. Ce lecteur nous envoyait en même temps copie de sa lettre de réaction auprès du Monde Libertaire. Lettre morte à ce jour.
Cet article d’un auteur se présentant comme un "anarchimiste" alignait trois pages de diatribes contre Pièces et Main d’Oeuvre et nos positions réelles ou supposées. Pourquoi pas ? Nous ne sommes pas des vaches sacrées, et l’on ne nous a jamais accusés de fuir la discussion, pourvu qu’elle dépasse le flot d’ordures inarticulées. Nous avons donc studieusement rédigé une réponse à "l’anarchimiste" et nous l’avons adressée au Monde Libertaire. Puis nous avons attendu, et attendu, et apparemment nous aurions pu attendre longtemps la correction d’un simple accusé de réception, si nous n’avions pas relancé le journal. Enfin, le 27 novembre, celui-ci nous informait que notre réponse ne serait pas publiée compte-tenu de ses "attaques personnelles" et de son "animosité". C’est-à-dire que "l’anarchimiste" avait licence de cracher son venin contre PMO, dans le Monde Libertaire, mais qu’on nous déniait le droit bourgeois de lui rendre la monnaie de sa pièce. Nous n’irons pas jusqu’à croire que le Monde Libertaire partage les balivernes sciento-maniaques de son embarrassant contributeur mais plutôt, qu’ayant commis une bévue, une sotte question d’amour-propre lui interdit de se dédire. Et bien entendu, nous ne confondons pas le journal avec ses lecteurs.

Nous serons donc courtois pour deux en publiant non seulement notre réponse, mais l’article "Tyrannie technologique ou tyrannie du capitalisme ?" à l’origine du débat.

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