La première génération « écolo » surgie au début des années 1970 ne marchait pas seulement « contre les énergies carbonées », mais contre le nucléaire et la société de consommation. Quels naïfs ces boumeurs, dont certains persistent aujourd’hui à contester l’électro-nucléaire et son monde ; voitures, vélos et trottinettes électro-nucléaires ; chauffage et cuisinières électro-nucléaires ; ordis, smartphones et réseaux électro-nucléaires ; usines, transports, société électro-nucléaires - c’est-à-dire policière, radioactive et à la merci de la caste des nucléocrates, pour aussi longtemps que dureront les déchets nucléaires.

Si vous souhaitez découvrir ces temps primitifs de l’écologie anti-nucléaire, lisez le dossier de vingt pages publié par La Décroissance dans son numéro double actuellement en vente (n°195, décembre 2022/janvier 2023, 32 p. 5€50). Plein d’excellents articles par d’excellents auteurs sur l’histoire et l’actualité du nucléaire et de sa contestation - mais nous sommes juges et parties (voir le sommaire ci-après).
Si vous répugnez à payer pour vous salir les doigts sur du papier imprimé, et à contribuer ainsi à la déforestation et aux nuisances de l’industrie papetière, vous pouvez lire ces quelques souvenirs et propos de certains « qui y étaient », parmi des dizaines de milliers d’autres. Alain, Jean-Luc, Gilles, Corine, Laurent, Jean-Michel et Claude, tous passés par Gravelines, Chooz, Plogoff, Golfech.
Nous, on s’en fiche, on publie autant sur papier qu’en ligne (livres, brochures, journaux), et on ne se fait jamais payer. Ni en ligne, ni sur papier. Ni même pour les causeries « en présentiel », quand on ne se fait pas « annuler » par des transhumanistes « inclusifs ». On devrait peut-être y renoncer. Les déplacements en TGV électro-nucléaire, mine de rien, ça aggrave notre empreinte écologique et notre bilan carbone.

Merci à Charles et à Tomjo qui sont allés boire des coups pour entendre de leurs propres oreilles ces bribes de témoignages ; à Gilles et à Claude pour les courriers qu’ils nous ont envoyés. Il y aurait une bibliographie monumentale du mouvement anti-nucléaire à établir, avec des milliers de titres. Il y aurait un dictionnaire monumental du mouvement écologiste et anti-industriel (« naturien »), à établir, avec des milliers de noms. Des volontaires derrière leurs écrans ?

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