Il n’est pas si fréquent qu’une lecture nous frappe au point d’y repenser souvent, des années durant. Mais on ne lit pas si souvent, non plus, de description aussi réaliste de notre monde. D’ailleurs, ça ne dure pas. Dix pages à peine – dix minutes de lecture, comme disent les sites à la page. A peine le temps d’un aperçu chez les voisins, le soir, quand ils oublient de fermer les volets et de tirer les rideaux. Aaah, c’est donc ça la vie des gens. Mais c’est nous les gens, c’est notre vie telle qu’elle s’offre parfois, fugitivement, à nos yeux, lors d’une rupture d’hallucination. Enfin, voyez-vous même.

L’auteur se nomme Peio Cachenaut, et il était plutôt surpris qu’on se souvienne de son récit. Un soir à Bayonne, il y a cinq ans, on boit un verre en terrasse avec les amis de la revue Hau, après une conférence-débat. Ils sont chics, ils nous offrent un exemplaire de leur revue, le numéro 7. Heureusement, il n’y a qu’un article en basque - et de belles images, quoique énigmatiques, des paysages mentaux aux couleurs du rêve. Comme ces Basques ne sont pas du genre à harceler les gens de messages pour faire parler de leurs œuvres, on le fait à leur place.

L’éditeur c’est Gogo - 64130 Maule.
Le contact : revue.hau.aldizkaria (at)gmail.com

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