Chacun sait que Grenoble passe à juste titre pour la vitrine en France de l’écologisme électoral et technicien. Vitrine dans la vitrine, voici que l’ex-municipalité plurielle (PS/PC/Haricots de gauche- et Verts) confie à Pierre Kermen, alors adjoint Vert à l’Urbanisme, la réalisation d’un immense et nouveau quartier, présenté comme le lieu d’une "nouvelle vie", le quartier dans lequel les Verts rêvent de loger 64 millions de Français.

On comprendra que notre curiosité ait été alléchée et que nous y soyons allés voir de plus près. Las, nous ne pouvions rien faire de plus cruel aux éco-techniciens Verts que d’examiner sérieusement ce qu’ils nous proposent en vitrine.

Pourquoi s’en prendre aux Verts de toutes nuances (Ades/Alternatifs, etc) jetés à la poubelle par leur ancien allié Destot, comme un gadget démodé ? Voici des lustres qu’ils nous serinent que la vie à Grenoble serait bien pire sans leur présence dans les pouvoirs locaux.

Petit rappel. En 1995, Raymond Avrillier, "tombeur de Carignon" offre dans un fauteuil la mairie à Destot. Jamais les Ecotechs n’ont eu autant d’influence ni de conseillers municipaux. Qu’ont-ils fait de ce merveilleux capital politique ?

Deux mandats plus tard, leur seul actif reste la remunicipalisation du Service des Eaux, bradé par Carignon à La Lyonnaise des Eaux dans son pacte de corruption.
On frémit de songer que sans les Verts à la Mairie, à la Métro et au Conseil général, nous aurions Biopolis, Minatec, Crolles 2, le Stade des Alpes, l’urbanisation de la Bastille, le Sillon Alpin, etc. Voici décidément des aigles politiques.

Laissons le dernier mot à Destot. "Je n’ai pas en tête un seul dossier que je n’ai pas pu réaliser à cause des Verts."
On ne saurait mieux dire.

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