A l’approche des élections municipales, la campagne sourde et continue menée depuis des années par Destot, maire de Grenoble, pour obtenir l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver en 2018 à Grenoble a pris un tour aigu et tapageur.

Prenant prétexte de l’anniversaire des précédents Jeux d’hiver en 1968 à Grenoble, le techno-maire a jugé astucieux de fondre sa propre campagne pour sa réélection avec celle pour l’obtention de nouveaux Jeux à Grenoble. Des panneaux géants dans toute la ville reproduisent des images de février 1968. Le Daubé chaque jour appelle ses lecteurs à lui envoyer leurs souvenirs de ces treize jours de gloriole et les publie pleine page.

Pacte d’affaires bien compris. Les intérêts de la mairie et du Daubé sont si bien liés, croisés, imbriqués en termes de publicité, de partenariats, de communication, de ventes, qu’ils ne peuvent que s’épauler dans cette entreprise de lavage de cerveaux et de bourrage de crâne.

Qu’y a-t-il de si bien à recevoir les Jeux Olympiques ? Moins que rien si l’on en juge par les faits et par les réactions des Grenoblois en 1968. Mais 40 ans plus tard, nos marchands de médailles tablent sur l’oubli et les falsifications médiatiques pour nous faire avaler ce nouveau boa.

Rafraîchissons-nous la mémoire avec "Les saignées des anneaux" de Benoît Récens.

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