Depuis quelques semaines, tous les courants technologistes - libéraux, socialos, écolos - tentent de tirer parti d’un sujet qu’ils avaient jusqu’ici méprisé : la critique de la 5G. La mise en scène d’un pseudo clivage entre « progressistes » et « Amish » n’ayant d’autre objet que la valorisation mutuelle des factions en lutte pour le pouvoir au sein du parti technologiste.
Qui des ingénieurs EELV, des saint-simoniens macroniens ou des saint-simoniens communistes, programmera les algorithmes de la « transition écologique » et de la « Machine à gouverner » ?

S’ils ont tiré les leçons des échecs précédents, les opposants sincères à la 5G et à la déshumanisation refuseront de brader leur légitimité « historique » et « de terrain » à leurs ennemis technologistes, contre un plat de lentilles médiatique. Les écolo-socialistes, rouges-verts, les Piolle & Ruffin si vous voulez, y gagneraient la direction publicitaire et flatteuse d’un mouvement qu’ils dévoieraient vers les sables mouvants des « moratoires » et des « conférences citoyennes », en attendant de les rabattre vers les urnes aux prochaines élections.
Quel intérêt auraient ceux qui tirent à la fois leurs carrières, leur légitimité et leurs postes du système technicien à poser en termes véridiques la question de sa survie ?

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