La friche Saint-Sauveur de Lillopolis, ce sont 23 hectares de nature en pleine ville. Un scandale pour la Maire-Machine Aubry et ses technocrates qui projettent d’y bétonner des milliers de mètres carrés de bureaux, de commerces, de logements, de parkings et de voiries. Lillopolis, vous savez, la capitale des Hauts-de-France et de leurs 7500 morts annuels de pollution de l’air.
L’association P.A.R.C Saint-Sauveur a jusqu’ici empêché les bulldozers d’approcher, avec la manière : rédaction et diffusion d’enquêtes, plantation de 400 arbres, construction d’un pont au-dessus du mur d’enceinte, d’un gourbi et d’un splendide beffroi en forme de doigt d’honneur.

Les Grenopolitains entendront des échos familiers dans cette enquête sur « La densification urbaine vue depuis Saint-Sauveur ». A Grenopolis comme à Lille-Métropole européenne, aussi polluée l’une que l’autre, les technocrates usent des mêmes procédés pour servir l’attractivité du territoire, l’autre nom du saccage de nos lieux de vie. A Lillopolis comme à Grenopolis et dans toutes les métropoles, le double mouvement de densification et d’étalement urbain s’impose sous le pilotage implacable de la machinerie centrale, qui fait de nos villes des smart cities et de nos vies des programmes dirigés par ordinateur.

Pas de quoi faire perdre leur malice à nos compères lillois. Outre cette enquête, lisez donc les témoignages fripons de maître Renart, installé sur la friche au groin et à la barbiche des blaireaux, sur le site : https://chez.renart.info/

Vous y trouverez aussi comment commander leur petit livre La société vivante fête la friche (Les éditions de Renart, 6 €).

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