Toujours en librairie : Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Voir ici

Nous avons publié à l’automne 2017 un Manifeste des Chimpanzés du futur, contre le transhumanisme (Editions Service compris), suivi de multiples réunions-débats à travers la France, et d’échanges comme celui-ci avec le site du Comptoir (http://comptoir.org/)

Le transhumanisme n’est pas une idéologie parmi d’autres, mais l’idéologie dominante de la mécanocratie, la classe dirigeante qui détient les mékhané, les moyens/machines – c’est le même mot en grec - de la puissance. Avoir, savoir, pouvoir.

Le transhumanisme a une histoire. Il ne s’est pas toujours nommé ainsi et il changera encore de nom, dès que celui-ci sera devenu infâme, comme il s’est déjà débarrassé du nom d’« eugénisme », trop compromis par les nazis.
Le transhumanisme a une réalité. L’activité concrète des laboratoires scientifiques, notamment dans les « technologies convergentes » (Nano-Bio-Info-Cogno), lui donne les moyens de ses ambitions.
Le transhumanisme a pour objectif d’accroître et d’accaparer les moyens de la puissance. Tous les moyens. Les moyens de tout. De la toute-puissance. Le projet affiché des détenteurs de ces moyens est d’aboutir, grâce à l’automachination, à l’avènement d’une espèce supérieure de cyborgs génétiquement modifiés et de ravaler le reste de l’humanité au rang de « chimpanzés du futur ».
Ce projet est réaliste. Le transhumanisme est à la fois l’idéologie de la technocratie et le stade actuel du capitalisme, de la croissance, de l’industrialisme et de l’artificialisation.
Si voulez en savoir plus, lisez cet entretien.
Si vous voulez en savoir beaucoup plus, lisez le Manifeste des Chimpanzés du futur.

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Lire aussi :
 Ecrasons l’infâme : le culte de la Mère Machine et la matrice religieuse du transhumanisme