Lundi 17 mai 2010, le conseil municipal de Grenoble délibère pour la première fois de l’implantation de caméras de surveillance dans la ville et de la création d’un "comité d’éthique" destiné à l’acceptabilité du flicage vidéo. Cinq mois après avoir installé 14 caméras en toute clandestinité.
Une veulerie sécuritaire qui vaut à Michel Destot, maire de Grenoble, une médaille de bronze aux Big Brother Awards 2010 décernés le 12 mai, dans la catégorie "Orwell Localité".
Nommés, eux, pour le prix Voltaire (prix de "la vigilance citoyenne") de ces mêmes Big Brother Awards, suite au démontage de deux caméras le 1er mai, les opposants grenoblois à la vidéosurveillance poursuivent leur campagne d’information et de contestation lancée en mars 2010, avec leur nouveau tract (à télécharger ci-dessous).
Les Grenoblois qui refusent d’être espionnés par la mairie et la police, tous ceux pour qui la liberté (et non la sécurité) est la première des libertés, se retrouveront
– le 17 mai 2010 à 17 heures à l’Hôtel de Ville de Grenoble,
– et le 19 mai à 14 heures au tribunal de Grenoble pour soutenir la jeune fille interpellée le 1er mai à la suite du démontage des caméras.