En librairie : De la technocratie. La classe puissante à l’ère technologique, par Marius Blouin. Voir ici.


C’est connu, il faut taper sur le clou pour enfoncer les idées dans les crânes. Le Monde diplomatique n’épargne pas son énergie pour marteler, à un lectorat pourtant convaincu, que le capitalisme est le problème et la technologie une solution, à condition d’être en de bonnes mains – celles de la gauche et de l’État. Ce credo anticapitaliste altercybernétique (« une autre intelligence artificielle est possible [1] » - sic) est ainsi résumé par Evgeny Morozov, prêcheur récurrent au Diplo : « Il paraît pourtant de plus en plus évident que le principal danger qui nous guette réside moins dans les plateformes gérées par des algorithmes que dans les oligarques qui les possèdent ».
Pour le mensuel de l’intelligentsia social-technocrate, l’idéal serait une infrastructure cybernétique « collectivisée », détenue en indivision par la technocratie dirigeante, pilotée par des technocrates progressistes au sein d’entreprises publiques et par les services publics de l’État, conçue sur le modèle de Cybersyn, dans le Chili d’Allende [2].
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[1E. Morozov, « Une autre intelligence artificielle est possible », Le Monde diplomatique, août 2024

[2Cf. E. Morozov, Les Santiago Boys, Divergence, 2024