Par Pièces et main d’oeuvre
L’année 2021 verra l’approbation légale par le parlement français, d’un coup de force élargissant à toutes les femmes, fertiles ou stériles, l’accès à la fécondation in labo, prise en charge par une équipe médicale et la sécurité sociale (en attendant les couples d’hommes et les hommes seuls). La même loi autorisera la création d’embryons transgéniques, chimériques, et de gamètes artificiels.
Après avoir ouvert la voie, depuis 1978, à la reproduction artificielle de l’humain, le progrès scientifique l’ouvre aujourd’hui à l’amélioration du produit et à l’EGM, l’enfant génétiquement modifié, grâce au tri, aux manipulations et à l’édition génétiques.
Derrière les bons sentiments, les chantages à « l’égalité » et le « droit au désir d’enfant », c’est l’eugénisme qui poursuit depuis plus d’un siècle ses projets de « race supérieure », d’élimination de toute reproduction naturelle et sexuée, afin d’imposer l’expertise des biocrates et le darwinisme technologique.
Les êtres vivants ne sont pas des machines. On ne les fabrique pas, ils naissent. Ils ne fonctionnent pas, ils vivent.
On ne peut être « écologiste », défenseur du vivant libre, sans être anti-industriel.
On ne peut être anti-industriel sans combattre toute artificialisation de la production infantile.
Ceux qui parlent de radicalité et de défense du vivant sans se référer explicitement à la nature, sans comprendre ce qu’il peut y avoir de subversif dans la naissance et le refus de l’enfant-machine, ceux-là ont un avorton dans la bouche.
Service compris, décembre 2020
ISBN 9791094229989
152 pages
12 €