Ce texte, publié au printemps 2012 dans la revue Conférence démonte ce que l’industrie nomme "livre électronique", ou "liseuse électronique", ce dernier terme ayant sans doute paru plus "convivial" au service Communication, par son évocation d’une sorte de robot-lectrice à la voix suave de GPS.
Son intérêt cependant va bien au-delà, Olivier Rey montrant que les mêmes séries d’arguments sont employées pour nous imposer toutes les calamiteuses innovations (numériques ou non, clonage, chimères génétiques, etc), qui œuvrent conjointement à "la fabrique du dernier homme".
"Cela étant, le règne du livre électronique (comme celui) du dernier homme pourrait bien ne pas être aussi durable que Nietzsche le pronostiquait dans la mesure où son existence est de plus en plus dépendante d’une machinerie que, avec son attention sautillante, il se révèlera incapable d’entretenir."
Voire. La machinerie travaille précisément à la fabrique de l’homme compatible avec ses exigences.
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