En librairie : De la technocratie. La classe puissante à l’ère technologique, par Marius Blouin. Voir ici.
Nous sommes donc à Marseille, entre 1832 et 1870, où les saint-simoniens, les missionnaires de l’industrialisme, après avoir prêché leur doctrine, notamment dans L’Exposition du système de la Méditerranée, passent maintenant à la pratique, à ce qu’ils nomment « le culte ».
Certes les industriels de la chimie ne les avaient pas attendus pour ravager le milieu naturel, suscitant de violentes protestations populaires. Mais avec les saint-simoniens, et notamment le polytechnicien Paulin Talabot (1799-1885), c’est la toile des chemins de fer qui se déploie, puis celle des transports maritimes, à partir et autour de Marseille ; cependant qu’un saint-simonien ambitieux, Louis-Napoléon Bonaparte, ayant pris le pouvoir (1851), les appuie de toute la force de son progressisme. Et déjà, ayant transformé Marseille en énorme base de départ maritime et continentale, en « tête de réseau », Louis-Napoléon et ses conseillers saint-simoniens s’attaquent maintenant à la colonisation industrielle de l’Algérie. Mais lisez plutôt.
(Pour lire le texte intégral, ouvrir le PDF ci-dessus.)
AVIS
Le Platane donne une causerie le samedi 1er février à 20h à la maison des Croquignards (La Roche-de-Rame, Hautes-Alpes) : "Les Calanques Smart-nature, une histoire du QR code"
Lire aussi :
TomJo & Marius Blouin, Bleue comme une orange
Chap. 1 : Vues générales historiques et physiques - Pour moins patauger dans les Pays-Bas
Chap. 2 : L’orangisation agricole du Moyen-Âge
Chap. 3 : Je lutte et j’émerge
Chap. 15 : Saint-Simon, l’ingénieur-prêcheur de l’industrialisme
Chap. 16 : Lyon, 1830-1834, chef-lieu de l’industrialisme
Chap. 17 : 1831-1834. Les femmes aussi