Retour aux plats et bas pays. Nous avons vu dans les chapitres précédents comment le machinisme et le rationalisme technicien élaborés aux « Provinces-Unies des Pays-Bas », avaient conquis le Royaume uni, les États-Unis – et finalement le monde entier.
Si l’Angleterre est à compter des années 1760 le « lieu classique du capitalisme » (Marx) ; la Belgique, sinon la seule région wallonne, est au XIX° siècle la deuxième puissance industrielle du monde. Le pays du charbon et de l’acier réimporte d’Angleterre les innovations telles que la machine à vapeur et le métier à tisser. Notre Dictionnaire historique de la langue française nous révèle d’ailleurs que « houille », « usine » et « réseau », ces mots français de la révolution industrielle, viennent des Pays-Bas francophones.
Mêmes révoltes et mêmes résistances ouvrières contre cette même « révolution ». Les travailleurs belges multiplient les bris de machines jusqu’à donner le coup d’envoi de la Révolution nationale, en 1830. Un pays né d’une révolte « luddite » ? Mais au fait, de quel pays, de quels terrains vagues et mouvants parle-t-on, entre la Somme et la Mer du Nord, l’Allemagne et l’Atlantique, « Pays-Bas méridionaux », « espagnols » et « autrichiens », entre Belgique et Wallonie ? Alors reprenons au début, avec les Gaulois (Gallois, Welches, Wallons).
Pour lire ce chapitre, ouvrir le document ci-dessous.
Chapitres 1 à 3.
Chapitres 4 et 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.