Nous publions ci-dessous un article trouvé dans les poubelles d’Indymedia Grenoble. Le site de libre publication l’a refusé, sans doute en raison de son intelligence, qui tranche fâcheusement avec le tout venant de ses contributions. Qu’on en juge par les attendus du refus de publication et un "complément d’information", d’une bêtise aussi fielleuse qu’épaisse.
Nous ignorons tout de l’auteur de cet article, que nous jugeons sur ses mérites propres.

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A FRONTS RENVERSES

samedi 6 juillet 2013 par Jeandpon

Cet article est refusé :

Un.e moderateureuse trouve que cet article violente chacun des points de la chartre (sic) (discours fasciste, confusionniste, religieux, discriminatoire...) En conséquence de quoi, il est refusé.

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De même qu’il devient difficile de prendre quelque mesure que ce soit pour enrayer la crise sur un point précis sans simultanément l’aggraver sur plusieurs autre, il devient presque impossible aujourd’hui de soutenir ensemble tous les mensonges qui constituent la justification du désordre qui nous entoure : par exemple « la crise économique », « la perspective de sortie de la crise » et pour quelques mois encore « l’inversion de la courbe du chômage ».

Complètement soumis à la Troïka qui met les peuples à genoux, décidément incapables de s’opposer aux ravages que le capitalisme doit perpétrer pour se survivre et de traiter en conséquence les problèmes qui taraudent leurs électeurs des milieux populaires, les socialistes de gouvernement s’emploient à remettre en scène une prétendue opposition entre la droite et la gauche, pour redorer leur image progressiste au moins sur le terrain des mœurs. La calamiteuse affaire du mariage homosexuel, le mariage pour tous dans la novlangue du pouvoir, y participe, où une petite minorité activiste qui revendique à la fois l’onction des corps constitués et l’aura sulfureuse de la transgression quand ça l’arrange, semble avoir pris le gouvernement et la gauche entière en otage pour faire passer une loi emblématique du « mon cul ma gueule » qui tient lieu de philosophie à une grande partie de la société ; une loi qui est à la mesure de leur quête éperdue de reconnaissance et de normalité, mais qui heurte le sens commun de la plupart des gens ordinaires, qualifiés en cette occasion comme en d’autres d’arriérés ou d’ incultes incapables de vivre avec leur temps et de se mettre en phase avec les évolutions sociétales. Un peuple qu’il faut rééduquer en permanence, puisqu’il est soumis en permanence à la tentation de l’homophobie et de l’islamophobie. Une loi qui instaure un droit à l’enfant et une adoption homoparentale fondés sur le fantasme plus ou moins explicite de procréation homosexuelle, et qui mène inéluctablement à la banalisation de la location d’utérus de femmes pauvres (altruiste gestation pour autrui).

Dans ce combat homérique, l’Église catholique fait toujours figure de repoussoir, comme de bien entendu. Mais si elle est en bute à tant d’agressivité, ça n’a plus rien à voir avec les combats laïque du passé, ni avec la lutte contre l’obscurantisme, comme l’imagine naïvement l’extrême-gauche, dont le fond de commerce, en ce qui concerne les questions de société-, est constitué d’un ensemble de demi vérités que les évolutions du capitalisme ont peu à peu transformées en véritables mensonges- ; c’est seulement qu’elle porte encore, malgré tous ses efforts pour se rendre acceptable au monde tel qu’il est, des valeurs de transcendance qui ne sont pas complètement réductible à la sous-culture de consommation. Et donc qu’elle représente encore une certaine force de résistance face à la révolution anthropologique initiée par le nouveau pouvoir sur les décombres de toutes les valeurs, qu’elles soient, patriarcales, traditionnelles, catholiques, laïques, bourgeoises ou prolétariennes. Une révolution qui exige des hommes dépourvus de liens avec le passé.

Sur un plan plus directement politique, l’exploitation éhontée de la mort de Clément Meric représente un autre épisode assez odieux de la même stratégie. S’agissant d’un tel drame, une vie brutalement interrompue à 18 ans, et une vie gâchée pour faire bonne mesure, la jactance des roquets qui se sont succédé sur les plateaux télés pour crier au retour de la bête immonde est plus qu’indécente ; de même les commentaires cauteleux de la droite, qui tente de mettre tout le monde dans le même sac insidieusement, au motif que les extrêmes se rejoignent, qui refusent les uns et les autres le jeu démocratique. Malheureusement, compte tenu des réformes énergiques à mettre en œuvre d’urgence dans le contexte de guerre économique généralisée, la démocratie est un luxe qu’on ne peut plus se permettre. Les pays qui ne l’ont jamais pratiquée ne sont pas ceux qui se portent le plus mal actuellement, du point de vue de la croissance, et il est significatif que ce soit dans celui même qui l’a vu naître qu’on y met fin le plus brutalement. Quant aux extrêmes, ils ne se rejoignent pas. Si les deux groupes partagent les mêmes goûts vestimentaires et une vraie prédilection pour l’affrontement physique, les ressemblances s’arrêtent là. Les amis de Clément Meric n’ont pas connu l’échec scolaire, et ils disposent au moins en partie du bagage culturel de leurs pères. Ils se sont engagés politiquement sur une voie de garage, celle de l’antifascisme, qui dans les années 30, quand la menace était bien réelle, a mis le mouvement ouvrier à la remorque des partis bourgeois et de la politique de puissance de l’Union dite « soviétique », sans pour autant enrayer la progression de l’ennemi désigné.

Avec la disparition consommée du fascisme historique, seul subsiste aujourd’hui cet « antifascisme de manière, inutile, hypocrite, et, au fond, apprécié par le régime » que dénonçait Pasolini, dont ils sont l’aile marchande. Malgré tout, ils se réclament de l’Espagne libertaire, de la Commune ou de la révolution d’Octobre, et ils représentent une saine réaction face à l’apolitisme et à l’amorphisme de la jeunesse française. Certains sûrement feront un jour meilleur usage de la culture politique et historique qu’ils acquièrent aujourd’hui. Tel n’est certainement pas le cas d’Esteban Morillo et des autres, qui sont des prolétaire ( et non des déclassés, comme on s’est plu à les présenter, sans doute pour coller plus ou moins consciemment avec les vestiges d’une vision marxiste vulgaire, et malheureusement répandue dans la classe ouvrière, méprisant souverainement le sous-prolétariat ) ; et qui à ce titre, ont été dépossédés de toute culture. Immigré de deuxième génération, ancien apprenti boulanger, Esteban n’est pas nés avec les gènes du fascisme, non plus que les jeunes exécutants des massacres liés à la stratégie de la tension en Italie au début des années 70, que nous « avons tout de suite accepté comme des représentants du Mal, alors qu’ils n’étaient sans doute que des adolescents (…) qui ne connaissent rien à rien », écrivait Pasolini encore, pour nous inciter à nous interroger sur notre part de responsabilité dans la dérive de ces jeunes. Des adolescents qui ont toujours été victimes de l’ostracisme raciste de la gauche et de l’extrême gauche. Et dont on peut imaginer en conséquence qu’ils n’ont rencontré aucun adulte à qui parler, hors les travailleurs sociaux mandatés pour leur faire accepter les emplois précaires de service et de manutention qui leurs sont réservés, dans une société qu’on a rendu improductive en détruisant l’appareil industriel (de même qu’on assèche un étang pour faire mourir le poisson) . Esteban n’est pas né avec une croix gammée tatouée sur le front, et ce n’est pas non plus un monstre venu d’ailleurs. C’est justement ce qui devrait nous inquiéter. Car ce que ces jeunes poussent à l’extrême, comme certains des cités, par exemple, avec lesquels ils partagent le goût de la violence, le mépris des faibles peut-être, le goût de l’uniforme et le racisme le plus décomplexé, c’est le fond commun d’une sous-culture, celle qu’on trouve en vrac et à différents degrés dans les magazines pour adolescentes, dans les jeux vidéo et d’autres divertissements, au cinéma, enfin dans la publicité des marchandises ; une sous-culture qui progresse tous les jours par les choses qui élèvent nos enfants ; c’est le fond objectivement criminel qui imprègne la jeunesse populaire en grande partie, comme en témoignent nombre de faits divers, mais pas seulement, et toute la société en fin de compte, sans que personne ne s’en inquiète plus que ça. La jeunesse, non seulement parce que les idées fascistes sont faites pour plaire à la jeunesse, mais parce qu’il s’agit des enfants d’une génération déjà tout entière élevée dans ces « conditions extraordinairement neuves (…) [qui] constituent un résumé exact et suffisant de tout ce que désormais le spectacle empêche ; et aussi de tout ce qu’il permet », comme l’écrivit Debord. D’une génération en conséquence qui n’a rien eu à leur transmettre, ni le désir de rien transmettre. Et les jeunes des milieux populaires en particulier, parce que ce sont les modèles culturels de la classe ouvrière qui ont été les plus parfaitement détruits par la sous-culture de masse, que leurs références de classe ont été effacées et rendues honteuses ; et que la plupart d’entre eux, incapables d’obéissance comme de révolte, ignorant tout de l’histoire et des combats de leur propre classe et persuadés qu’ils sont invités à partager sans combattre les jouissances des possédants, ont perdu toute relation dialectique avec ceux qui les ont précédées et sont incapables de soutenir ne serait-ce qu’un conflit de génération. Ce n’est donc pas la fierté de classe qui se lit sur leur visage, mais une arrogance satisfaite qu’ils ont emprunté aux figures médiatiques en vogue et plaquée sur la honte de leur véritable condition. Autant dire qu’ils acquiescent par avance à n’importe quel ordre nouveau qui pourrait se dessiner sous nos yeux, pourvu que cet ordre ne remette pas en question la permissivité et les jouets technologiques dont ils ne sauraient se passer. Car la bourgeoisie a ruiné toute possibilité de retour au vieil ordre moral. Et y compris parmi ceux qui ont porté leur vote à l’extrême droite pour mettre en avant, parmi leurs préoccupations, celles qui sont souverainement ignorées par les élites médiatisées, ou pour signifier leur rejet du système, y compris parmi les membres du Front National et les opposants au mariage gay, jusqu’aux catholiques traditionalistes, qui ont bien saisi que le changement de civilisation en cours renvoie au néant tout ce qui donne un sens à leur vie, et y compris dans le groupe d’ Esteban et d’autres d’extrême-droite, je ne pense pas qu’ils soient très nombreux qui envisagent sérieusement de renoncer aux plaisirs qu’autorise le modèle hédoniste de la consommation, pour se conformer à un idéal ascétique, s’accommoder d’un mode de vie austère réglé par la tradition, et revenir aux mœurs économes et au moralisme rigide caractéristiques des régimes autoritaires.

Il est temps de se rendre compte que l’ordre moral, comme les bonnes mœurs n’existent plus, que la partie qui se joue n’est plus la même, que c’est la bourgeoisie qui a pris partout la tête des changements dans tous les domaines, et notamment dans les mœurs, que la révolte antibourgeoise s’est épuisée depuis longtemps, que la désobéissance s’est transformée en son contraire, que la transgression relève du spectacle, que le fascisme de notre temps, si l’on tient à conserver le terme, en phase avec les marchés , volontiers immoral comme son modèle archaïque, est aussi hédoniste et pragmatique sur le mode américain. Qu’il ne s’embarrasse ni de mythologie héroïque, ni du respect pour les pères, ni de religion, qu’il s’accommode volontiers du mariage pour tous , de la fête de la musique, des raves-party et des salles de shoot. Voilà ce que dissimule l’antifascisme rhétorique, ainsi que le droit de chacun à vivre comme il l’entends ou la lutte contre toutes les discriminations, qui d’après Jean-Claude Michea si j’ai bien compris, ne sont que la traduction dans le domaine des mœurs de la lutte contre toutes les entraves à la libre concurrence dans le domaine économique.

http://www.youtube.com/user/Jandupon

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Compléments d’informations :
la droite, l’éternel retour

par anonyme,
le 8 juillet

Et hop l’essentialisme statutaire qui nous ramène la pensée droitière, néofaf et "décente" - Michéa et demain sans doute Céline en bandoulière. Ce qui d’ailleurs est effectivement symptomatique de nos vieilles confusions entre facilité de la dénonciation et difficulté de la critique systémique. Et qui nous montre à quel point le "printemps des cons" risque de rassembler bien du monde autour du retour aux "fondamentaux", comme toujours : travail (ah, le travail, que ferait-on sans cette seconde nature ? ), famille, propriété (et nation).

Poubelle - sans doute, mais nécessité de réflexion chez nous : pourquoi ces vieilles daubes arrivent elles toujours si facilement à trouver quelque place dans notre flux apologétique ? Et que nous nous trouvons obligées de nous jeter dans les bars des démo-étatistes à chaque fois pour protester de notre innocence ? N’est-ce pas par défaut de critique radicale de ce qui nous fait, hélas, semblables par nos référents aux réacs les plus pouraves ?

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Suite du feuilleton

Le texte qui émane visiblement de post-situationnistes, est proposé derechef sur Indymedia Grenoble le 15 août, quelque peu réécrit et sous un autre titre. Il est cette fois publié. Comprenne qui pourra. Nous publions cette nouvelle version suivie comme par son ombre de la pénétrante analyse du Commissaire aux bonnes moeurs politiques. Encore un effort, et celui-ci saura distinguer un texte, doué il est vrai d’une certaine finesse, qui à la suite de Pasolini critique "l’antifascisme facile" ("Ecrits corsaires"), d’un texte de "faf".

L’antifascisme de manière, le mariage pour tous et le retour de l’ordre moral

jeudi 15 août 2013 par anonyme

Il est grand temps de se rendre compte que le potentiel subversif de la révolte existentielle anti-bourgeoise est épuisé depuis longtemps, que les revendications autrefois subversives de la liberté des mœurs se sont retournées en une défense de l’ordre, qu’il n’y a pas de revendications sur ce plan que la bourgeoisie ne soit prête à satisfaire et à même à imposer. Ainsi nommé dans la novlangue du pouvoir, la calamiteuse affaire du mariage pour tous en fait exemple, où l’on voit une petite minorité activiste qui revendique à la fois l’onction des corps constitués et l’aura sulfureuse de la transgression quand ça l’arrange, prendre le gouvernement et la gauche entière en otage pour faire passer une loi emblématique du « mon cul ma gueule » qui tient lieu de philosophie à une grande partie de la société ; une loi qui est à la mesure de leur quête éperdue de reconnaissance et de normalité, mais qui heurte le sens commun de la plupart des gens ordinaires, qualifiés en cette occasion comme en d’autres d’arriérés ou d’ incultes incapables de vivre avec leur temps et de se mettre en phase avec les évolutions sociétales. Un peuple qu’il faut rééduquer en permanence, puisqu’il est soumis en permanence à la tentation de l’homophobie et de l’islamophobie.

Mais il est temps de se rendre compte que c’est la bourgeoisie elle-même qui a ruiné toute possibilité de retour au vieil ordre moral. Et y compris parmi ceux qui ont porté leur vote à l’extrême droite pour mettre en avant, parmi leurs préoccupations, celles qui sont souverainement ignorées par les élites médiatisées, ou pour signifier leur rejet du système, y compris au Front National et parmi les opposants au mariage gay, jusqu’aux catholiques traditionalistes, et chez les skinheads d’extrême-droite, je ne pense pas qu’ils soient nombreux qui envisagent sérieusement de renoncer aux plaisirs qu’autorise le modèle hédoniste de la consommation pour se conformer à un idéal ascétique, s’accommoder d’un mode de vie austère réglé par la tradition, et revenir aux mœurs économes et au moralisme rigide caractéristiques des régimes autoritaires.

Et pendant que l’extrême gauche et l’intelligentsia médiatique feignent de s’obséder avec le « retour de l’ordre moral » ou de « la régression », et le danger d’un retour du fascisme historique, la véritable réaction continue, qui n’est ni de droite ni de gauche, qui continue à vider les usines pour remplir les prisons, et le véritable fascisme de notre temps progresse (si l’on tient à conserver le terme), hédoniste, pragmatique, totalement en phase avec les marchés et volontiers immoral, qui ne s’embarrasse ni de mythologie héroïque, ni du respect pour les pères, ni de religion. Il progresse avec la publicité des marchandises, il progresse à travers le cinéma , il progresse dans les magazines pour adolescentes, il progresse par l’abjuration et la perte de toutes les valeurs qui lui préexistaient, y compris réactionnaires ou religieuses, il progresse par les choses qui élèvent nos enfants ; et il s’accommode volontiers du mariage « pour tous », de la légalisation des drogues, et de toutes les lubies de la gauche sociétale et des lobbys ultra-minoritaires qui ont entrepris de nous apprendre à vivre. Voilà ce que dissimule l’ « antifascisme de manière, inutile, hypocrite, et, au fond, apprécié par le régime », « cet antifascisme de confort et de tout repos » que dénonçait Pasolini.

Il est temps de se rendre compte que l’ordre moral, comme les bonnes mœurs n’existent plus, que la partie qui se joue n’est plus la même, que c’est la bourgeoisie qui a pris partout la tête des changements dans tous les domaines, et notamment dans les mœurs, que la désobéissance s’est transformée en son contraire, que la transgression relève du spectacle, que le fascisme de notre temps, si l’on tient à conserver le terme, en phase avec les marchés , volontiers immoral comme son modèle archaïque, est aussi hédoniste et pragmatique sur le mode américain. Qu’il ne s’embarrasse ni de mythologie héroïque, ni du respect pour les pères, ni de religion, qu’il s’accommode volontiers du mariage pour tous , de la fête de la musique, des raves-party et des salles de shoot. Voilà ce que dissimule l’antifascisme rhétorique, ainsi que le droit de chacun à vivre comme il l’entends ou la lutte contre toutes les discriminations, qui ne sont que la traduction dans le domaine des mœurs de la lutte contre toutes les entraves à la libre concurrence dans le domaine économique, comme l’expose justement Jean-Claude Michea.

A moins de renoncer une fois pour toute à voir nos idées sortir enfin de la confidentialité et aller à la rencontre du peuple tel qu’il est.

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Compléments d’informations :
Encore Michéa ?!

par anonyme,
le 18 août

Cet article qui fait l’éloge du faf Michéa est du même esprit que A FRONTS RENVERSES qui avait terminé à la poubelle d’Indy Grenoble, au grand dam de Pièces et Mains d’oeuvre (voir ici : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/...)...

Non pas que la critique de la bourgeoisie ultra-libérale soit fausse, mais si c’est pour défendre la bourgeoisie ultra-conservatrice...

Et si en plus c’est pour attaquer l’antifascisme, surtout en ce moment... On peut très bien être antifasciste et critiquer l’hédonisme ultra-libéral, je cite par exemple les gens de VEAN, des antifas nordistes (http://actionantifasciste.fr/2013/0...) :

« Les gens de la « manif pour tous » sont des escrocs, ils cherchent à maintenir l’ordre social fondé sur la propriété privée. Ces gens sont des bourgeois manipulateurs qui utilisent les masses pour renouveler la culture de la famille patriarcale, pour dévisser l’histoire.

Une large part des habitants de la France, sans appartenir à la bourgeoisie, s’oppose à une évolution qui mènerait à la gestation pour autrui. L’idée d’arracher un nouveau-né des bras de sa mère, pour le vendre, nous remplit d’effroi. De plus en plus de gens prennent conscience que les humains et les autres animaux ont droit au lien avec leur mère, au contact de la peau à la peau ! Voilà dans quel sens tourne la vis de l’histoire ! »

Y en assez de Michéa !!!