Vous pensiez que les nanoparticules étaient inoffensives pour l’environnement et la santé ? Qu’on n’aurait pas commercialisé des milliers de nanobidules (vêtements, alimentation, cosmétiques, articles de sport, gadgets électroniques, etc) sans s’être au préalable assuré de l’absence de risque pour les travailleurs qui les produisent, les cochons de consommateurs qui les achètent, et l’ensemble de la population soumise à l’inhalation ou à l’ingestion des nanoparticules rejetées dans l’air, l’eau, les sols ?
Vous pensiez que les nanotechnologies allaient soigner les cancers, les affections neurodégénératives et autres maladies « de civilisation » ?

Un communiqué de presse du Commissariat à l’énergie atomique vous informe que vous ne connaissez rien à la Recherche & Développement, au cycle vertueux de l’innovation et à la valorisation de la recherche.

Ce vendredi 13 janvier 2012, les éminences habituelles posent la première pierre, à Grenoble, de la « Plateforme NanoSécurité » dédiée à la « sécurité des opérateurs en nanotechnologies, combinant des capacités de recherche en nanosciences, de surveillance et de mesure, d’expertise de référence, de formation et d’intervention ».
Il était temps.

D’après le site Internet de Minatec, il s’agit de mesurer les nanoparticules « dans les locaux, dans l’environnement et dans les fluides biologiques » ; de réduire « l’exposition des salariés, notamment à travers la qualification des équipements de protection » ; mais aussi « l’exposition des consommateurs, avec des travaux sur le comportement des nanoproduits en usage jusqu’à leur fin de vie. »

Par ailleurs « les missions opérationnelles pourront être menées partout en France : conseil, diagnostic et assistance pour la conception de postes de travail, surveillance et détection sur ces mêmes postes, formations d’opérateurs et d’équipes de secours. Enfin, l’équipe pourra intervenir 24 heures sur 24 sur des incidents ou accidents impliquant des nanomatériaux. »

Inoffensives, les nanoparticules, vous dit-on.

Pour en savoir plus, rendez-vous au CEA, rue des Martyrs à Grenoble, vendredi 13 janvier à 10h15.

Naturellement, pour des raisons de sécurité, vous êtes priés de vous inscrire à l’avance, de préciser vos nom, prénom, date et lieu de naissance, nationalité, et de vous munir de vos papiers d’identité en cours de validité le jour de la visite.

Lire le communiqué de presse ci-dessous.