Le 1er juin 2006, veille de l’inauguration de Minatec à Grenoble, un millier de manifestants anti-nanotechnologies étaient refoulés par les gaz lacrymogènes des CRS.

Le lendemain, à l’heure où 400 policiers bouclaient le quartier Europole et traquaient les groupes de plus de cinq personnes dans toute la ville, une tribune libre paraissait dans "Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné", signée Michel Destot et titrée : "Grenoble, symbole du débat public et de la confiance dans le progrès scientifique."

On pourrait sourire de la perpétuelle balourdise de Destot. Mais cette pleine page écrite par le maire soi-même - outre qu’elle signale aux étourdis l’attention que méritent les arguments des anti-nécrotechnologies - est un modèle de manipulation qu’il convient de décortiquer, pour ne pas oublier qui nous gouverne et de quelle manière.

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