Le 24 janvier 2011

Les 6 écoles des Mines ont fédéré leurs compétences autour des nanotechnologies et des nanomatériaux en créant Nano-Mines. Un groupe de réflexion qui a accéléré leurs travaux de recherche et favorisé les transferts de technologie vers l’industrie.

La semaine dernière, à l’occasion de la journée industrielle “Nanomatériaux’’, l’école des Mines ParisTech et le groupe Nano-Mines ont fait valoir les atouts de leur organisation et de leurs réflexions, leurs orientations et objectifs, ainsi que leurs dernières avancées scientifiques et applications industrielles.

A la base de leurs réflexions, il y a un constat simple. De nombreux chercheurs poursuivent leurs recherches de manière isolée en France, y compris au sein de grands établissements. Ils considèrent que ce manque de transversalité peut freiner des découvertes potentielles ou le rythme même des recherches. Une situation à laquelle les chercheurs des écoles des Mines ont eux même été confrontés, tout particulièrement dans le domaine des nanotechnologies ou des nanomatériaux.

Regrouper les compétences

C’est pourquoi, ces chercheurs ont décidé de fédérer leurs compétences et savoir-faire existants dans les 6 écoles des Mines (Albi, Alès, Douai, Nantes, Paris et Saint-Etienne) au sein de Nano-Mines en mai 2006. Ce groupe de réflexion constitue une réponse pragmatique à ce manque de transversalité et offre aux chercheurs l’opportunité de réunir leurs multiples compétences pour démultiplier les opportunités et accélérer leurs travaux de recherche.

La force de Nano-Mines réside dans la multidisciplinarité des compétences proposées et la grande variété des thématiques abordées. Incubateur d’idées et passerelle entre les acteurs, Nano-Mines est également ouvert aux entreprises et industriels, afin de favoriser les transferts de technologies.

Une expérience au service de la recherche contractuelle

Les apports du groupe en matière de synthèse et d’ingénierie permettent, par exemple, d’élaborer des échantillons de taille nanométrique comme les nanopoudres, les céramiques nanostructurées, les nanofils, les nanotubes ou bien des couches nanostructurées de très faibles épaisseurs. Des outils sont également mis au point pour améliorer la compréhension des phénomènes qui régissent les propriétés physiques de ces nanomatériaux, seuls, ou bien dans leur environnement chimique sous la forme de nanocomposites, à matrices organique ou inorganique.

Les actions fédératives du groupe Nano-Mines ont d’ores et déjà mené à des avancées significatives. Une action de recherche commune, intitulée ‘‘NanoStructures – Polymères renforcés par des nano-hybrides pour applications multiphysiques’’, a démarré en 2006 avec le soutien de l’Institut Carnot M.I.N.E.S. (Méthodes Innovantes pour l’Entreprise et la Société) qui regroupe 33 laboratoires des 6 écoles des Mines et Armines.

Les travaux actuels et futurs visent à considérer les matériaux précurseurs ou produits à une échelle de plus en plus fine pour mettre en œuvre des matériaux nanostructurés.

Informations tirées du site : http://www.industrie.com/it/nanotechnologies/les-ecoles-des-mines-regroupent-leurs-competences-en-nanotechnologies.10858

Pour en savoir plus : http://www.mines-paristech.fr & http://cmm.ensmp.fr/Nanomines/