D’après un article de la revue Nature, le 30 juillet 2019 le Japon a donné l’autorisation à un chercheur de créer des embryons hybrides d’animaux-humains. L’objectif est de créer des embryons de rats et de souris (puis de cochons) contenant des cellules souches humaines et de les implanter dans l’utérus de femelles animales.

Jusqu’ici, le Japon imposait la destruction de ces chimères après 14 jours. Les chercheurs vont désormais pouvoir les développer, afin de produire des organes implantables à des humains en attente de greffe.

Aux Etats-Unis, des chercheurs ont fabriqué un embryon d’homme-mouton en 2018, détruit après 28 jours. La France interdit ce genre de pratique, jusqu’à une prochaine révision des lois de bioéthique, bien sûr.

Pour lire l’article de Nature (en anglais), ou celui du Monde (en français), ouvrir les documents ci-dessous.