Jacques Luzi, auteur de Au rendez-vous des mortels. Le déni de la mort dans la culture occidentale, de Descartes au transhumanisme (Éditions de la Lenteur, 2019) nous a envoyé ce courrier en réponse à notre "Avis aux opposants à la 5G sur les luttes de pouvoir au sein du parti technologiste"(ici).

A vrai dire, le faux procès en obscurantisme que nous font les idéologues du parti technologiste, relève de la routine. Ainsi une salariée du CNRS a récemment trouvé subtil de nous fourrer dans le même sac que Heidegger, Sartre, Derrida, Foucault, Agamben, Badiou et toute leur séquelle néo-sexiste, néo-raciste, néo-ségrégationniste, du « Comité invisible » aux « Indigènes de la République », en passant par toutes les sections de « l’intersectionnalisme ». Cette crasse incompétence et ce confusionnisme insane ont valu à Stéphanie Roza d’être publiée chez Fayard par Najat Vallaud-Belkacem, et de voir La gauche contre les lumières ? célébré par la bonne presse, du Monde à France Culture.

Mais revenons à Macron, champion autoproclamé des « progressistes » - c’est-à-dire des technologistes – de gauche à droite de l’aire politique. Jacques Luzi pulvérise en quelques feuillets son recours fallacieux (et celui des technocrates en général) à l’esprit des Lumières pour justifier leur perpétuelle fuite en avant technologique, toujours présentée comme un « progrès » issu de celui-ci.

A relire Rousseau, Diderot et Kant, il saute aux yeux du lecteur que les obscurantistes et les éclairés ne sont pas ceux que l’on croit.

Pour lire le texte, ouvrir le document ci-dessous.

Lire aussi : Alain Badiou nous attaque, et nous faisons (humblement) notre autocritique